L’histoire se déroule au Palais de Justice de Bruxelles (Belgique), où ce citoyen victime de méfaits perpétrés par une bande de criminels organisés se retrouve sans avocat (après avoir déboursé plus de 33.000 € pour rénover sa maison saccagée, plus d’argent pour un avocat). Face aux pratiques institutionnelles archaïques de la Justice en Belgique, l’auteur réfléchit à l’utilisation de l’Intelligence Artificielle (I.A.) pour améliorer l’efficacité des procédures judiciaires. Il soulève des questions sur l’inégalité d’accès à une défense juridique de qualité et encourage à explorer les possibilités offertes par l’I.A. pour garantir une justice plus véritable.
🤡 Ce témoignage plonge le lecteur dans quelques tranches de vie d’un citoyen confronté à des difficultés, principalement causées dans sa maison mise en location et transformée en usine à cannabis par des criminels en bande organisée.
L’histoire se déroule dans le Palais de Justice de Bruxelles, où la victime/partie civile, sans avocat, a soulevé des questions déconcertantes lors de cette affaire de culture de cannabis qui le concernait directement …puisqu’il a dû rénover sa maison de fond en comble une fois les criminels privés de liberté par la Police.
MARS 2024 : Nous sommes 21 mois après l’arrestation des malfrats, qui sont amenés à être jugés au Palais de Justice de Bruxelles. La narration met en lumière la perplexité de l’intervenant-partie civile/victime face aux pratiques institutionnelles archaïques de la Justice en Belgique et l’opportunité d’utiliser l’IA pour améliorer l’efficacité des procédures judiciaires (en matière d’organisation & de communication certainement). 😕
Au fil des audiences, l’auteur partage ses réflexions sur les défis rencontrés en tant que victime, notamment l’inégalité dans l’accès à une défense juridique de qualité. Malgré les longues heures passées au tribunal, le chemin vers la justice semble semé d’embûches, avec des criminels défendus par des avocats de renom tandis que les victimes se retrouvent souvent seules, sans ressources financières. 😤
Le récit met en lumière les difficultés de navigation dans le système judiciaire et soulève des questions sur la différence entre le Droit et la Justice. L’auteur encourage une réflexion sur l’optimisation des processus d’organisation et de communication judiciaires grâce à l’IA, tout en soulignant la nécessité de maintenir le respect et l’équité dans la salle d’audience. 🤓
En conclusion de l’article ci-dessous, l’auteur appelle à une action pour garantir une justice “plus véritable”, notamment en explorant les possibilités offertes par l’Intelligence Artificielle. Il partage ses observations avec fermeté et respect, exprimant l’espoir que ses mots auront un impact sur les délibérations à venir🤡
NB : En annexe de ce testimonial, vous trouverez quelques conseils utiles pour des avocats … et autres professionnels désireux de se familiariser avec l’utilisation de l’Intelligence Artificielle.
👉 Don’t worry : le lien entre intelligence artificielle (IA) & avocat.e s’explique aisément à la lecture de l’article complet qui suit 👍
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👨🎓 Avertissement : cet article contient un message d’intérêt général. Parce que je n’ai pas envie que (alors quoi) demain, mes enfants vivent dans un semblant de démocratie, où les bandes criminelles dictent leurs lois.
Un Tribunal, dans le mastodonte de la place Poelaert AKA le Palais de Justice de Bruxelles (*), rendu perplexe par l’intervention d’une partie civile/victime sans avocat, dans une affaire de cannabusiness.
Perplexe suite à l’intervention d’une partie civile/technophile/avocat de l’IA (moi), qui a verbalement secoué une institution aux pratiques organisationnelles moyenâgeuses. Une institution qui sait entretenir son côté impénétrable pour le quidam citoyen non initié.
Une institution dont certains représentants ont été ce jour-là, juste avant leur pause-lunch, rendus perplexes quant à l’utilisation de l’Intelligence Artificielle (IA) pour faciliter l’exercice de certains pans de leur profession. L’IA pour mieux organiser/faciliter certaines tâches qui leur prennent actuellement des dizaines (voire des centaines) d’heures alors que…certains outils existent mais sont inconnus dans leur caste (voir BONUS).
Conseil aux fonctionnaires de la Justice : Toujours tenir compte du célèbre avertissement de Jack Welch (un des plus grands CEO/business leader/américain/jeune) :“Si le rythme de changement à l’extérieur [d’une entreprise] dépasse le rythme de changement à l’intérieur, la fin est proche“.
Deux avocates, une avocate générale, un juge, deux conseillères (du juge), un greffier, un secrétaire (qui lit son journal à l’aise), une dame qui fait je ne sais quoi (faut dire qu’on n’est pas aidé lorsqu’on arrive dans cette pièce comme victime : on se présente mais on n’est pas présenté). Et on devine 3 condamnés (en appel), flanqués de leurs avocats respectifs et d’une interprète (français-albanais). Plus 3 “parties civiles/victimes“, ayant osé se présenter comme moi, qui suit venu sans “conseil”, c’est-à-dire sans avocat, et 2 parties civiles représentées par leurs avocates (ORES & un propriétaire lésé -tout comme beaucoup d’autres-, dont le bien immobilier a été transformé en usine à fabriquer du cannabis). Même si pour cette affaire, il eut fallu un avocat de la défonce… Parole de clown !🤡
Tout ce petit monde réuni pendant que dehors, Bruxelles compte plusieurs centaines de tracteurs venus bloquer les entrées de la capitale et les agriculteurs et leurs sympathisants de manifester suffisamment bruyamment pour être entendus jusqu’au rond-point Schumann. Nous sommes bien à Bruxelles, ce 1er février 2024, dans le Palais de Justice (Place Poelaert).
18 personnes sur la scène. Dans le public, un observateur hyper calme, d’environ 80 ans, visiblement habitué des salles d’audience (“Ce monsieur vient là chaque jour ou à peu près“, me glisse une avocate) + 2 étudiantes curieuses venues augmenter le public présent, constitué principalement de classes d’élèves du secondaire, qui défilent -parfois bruyamment- dans cette salle d’audience du Palais de Justice.
Tout ce petit monde rassemblé pour la Xe fois au Tribunal (5 ou 6ème fois, je ne sais plus), autour d’une affaire de culture de cannabis et trafic de drogues (cocaïne, cannabis). Une bonne vingtaine de personnes dont une (moi), perplexe après une expérience vécue, qui ressemble plus à une mascarade qu’à un procès. Parole de clown 🤡
Fini de rire. Voici quelques impressions personnelles qui (v)ont interloquer certains membres du Tribunal… pas seulement pour la critique de l’organisation et de la communication de ce Tribunal mais aussi quant à l’utilisation proposée de l’Intelligence Artificielle pour permettre de :
Mais l’IA, c’est une expérience que tout “modern professional learner”, c’est-à-dire quelqu’un qui se forme tout au long de sa vie, trouve à la fois passionnante et d’une utilité souvent mal considérée. En évoquant l’intelligence artificielle dans cette salle d’audience, j’ai eu l’impression de passer pour un technophile auprès de ces avocats qui mettent des centaines d’heures à lire/décortiquer des milliers de pages de dossiers (14 cartons pour l’affaire de culture de cannabis qui nous concerne).
Pour ces membres d’un appareil aux allures moyenâgeuses (sous certains aspects, le décor des salles du palais n’aide en rien), l’IA se résume au mieux à la connaissance des dangers de ChatGPT et n’imaginent pas un instant se passer de leur petit carnet de notes manuscrites, de leur Bic et de leur Tipp-ex (si, si!).
Tout ça pour vous faire part du fruit de ma réflexion après mon expérience de plusieurs dizaines d’heures d’audience et d’une demi-douzaine de jours ou demi-jours de présence au Palais.
Pour bien comprendre cette tranche de vie, je vous place ici certains extraits d’une présentation powerpoint que j’ai ajoutés pour illustrer mes notes de plaidoiries pour ma défense au Tribunal (9 mars 2023). La vidéo de VEWS est plus complète mais, si vous êtes pressé.e, ces photos feront l’affaire :
Notes de plaidoirie que j’ai compilées tout seul, comme un néophyte qui -après les 34000 € déboursés pour réparer les dégâts dus au saccage de sa maison- n’a plus les moyens de se payer un avocat-conseil. Moi qui n’ai jamais mis les pieds dans une salle d’audience, ni même dans un palais de justice, me voilà en train de transmettre via la greffière mes notes de plaidoirie pour la juge et les avocats de la partie adverse.14 avocats, donc 14 clés USB avec ce powerpoint & l’historique de la maison. Moi qui n’ai jamais eu l’occasion d’aller avec ma classe de secondaire (en “humanités” comme on disait à l’époque) pour découvrir/humer l’ambiance du palais de justice, c’est donc bien une première pour moi. Je vais éviter de vous narrer la plupart des méandres à traverser dans cet immense bâtiment qu’est le palais de Justice de Bruxelles, et des frustrations à supporter pour finalement arriver dans une salle d’audience, après un long parcours à travers les couloirs et dans les sous-sols de part et d’autre de la place Poelaert.
8h57, premier jour d’audience, un matin gris de mars 2023. Ouf, je suis à l’heure (la séance est sensée démarrer à 9h). Promis, la prochaine fois je viendrai en transport en commun, parce que la note du parking risque d’être salée lorsque je récupèrerai ma voiture garée au parking Poelaert (à 0,8 € le quart d’heure!)… dans je ne sais combien de temps. Car impossible de prévoir le temps que je vais passer là, la convocation n’indiquant aucun planning/timing, juste l’heure du début de la pièce. Et il s’avère que c’est la juge qui va décider au fur et à mesure de l’évolution de la journée. Toi, victime (que tu sois au chômage, actif professionnellement ou pas), tu n’as qu’à suivre.. A l’entrée du Palais, après les fouilles d’usage (style aéroport, 20 minutes de file, déjà 1 € pour le parking 🤑 ), je me renseigne sur le chemin à prendre pour arriver là où je dois être. Après 5 bonne minutes de marche et de recherches dans les méandres du plus grand palais de justice du monde, j’arrive là où …la greffière ouvre justement la porte d’entrée de la salle d’audience, où je vais enfin voir à quoi ressemble un “jardinier” cultivant du cannabis dans une maison particulière.
Imaginez-vous entrer dans un lugubre palais de justice, aussi bien éclairé que l’ancienne cave de ma grand-mère (à la campagne au milieu du siècle passé). Imaginez demander poliment à l’accueil du palais où se trouve la chambre 23 (non, ce n’est pas un hôtel !) en témoignant d’encore plus de déférence encore qu’au check-in et contrôle des passeports de l’aéroport de Bogota.
Après quelques minutes de marche dans la pénombre pour atteindre la chambre 23… surprise !
Au moment de gravir les 5 marches d’escalier menant à la salle, je remarque, dans la pénombre, que de chaque côté de la porte d’entrée de la salle d’audience m’attendait un comité d’accueil digne d’un mauvais film policier. Deux gars à la mine patibulaire, un de chaque côté de la porte d’entrée de la salle d’audience 23. Deux gars debout, les pieds écartés largeur d’épaules (bien larges les épaules), les mains sous les aisselles, les lunettes solaires bien posées sur le nez. Leur faciès patibulaire et leur regard pour le moins malaisant, auraient pu passer pour menaçant, du moins si je n’en n’avais personnellement pas vu d’autres auparavant.
Heureusement (ou pas), peut-être n’étais-je pas vraiment conscient du risque que j’allais courir, en venant là pour affronter les prévenus et tenter de récupérer les sous dépensés pour retaper ma maison saccagée (près de 34.000 € pour rappel).
Bienvenue dans la salle d’audience !
Quand vous entrez pour la première fois dans une salle d’audience, parce que vous y avez été invité, vous comprenez rapidement … que vous ne comprenez pas grand chose à ce qu’il s’y passe, du moins si -comme moi-, vous venez tout seul. Mais, par souci de découvrir comment la Justice opère réellement au royaume Belgique, je suis venu pour en avoir le coeur plus net. Cette Justice, fort décriée par certains et portées aux nues par d’autres, est-elle vraiment “juste”?
Fier de mon statut de “modern professional learner”, je vais en apprendre des choses durant ces dizaines d’heures de procès qui vont se succéder, l’espace d’une année-calendrier.
Aujourd’hui en effet, cela fait 31 mois que les deux ou trois (des 14 prévenus au total) qui ont saccagé ma maison familiale, après l’avoir transformée en usine à cannabis, ont été arrêtés. Privés de liberté comme précisaient les inspecteurs de police avec qui j’ai été en contact durant toute la durée de l’enquête (soit environ 2 ans). Avant qu’elles ne soient arrêtées et privées de liberté donc (début juillet 2021), ce sont au total quatorze personnes, soupçonnées d’avoir transformé et utilisé autant de maisons pour cultiver des plants de cannabis par centaines. Principalement dans la région bruxelloise mais pas que.
Heureusement, je suis une victime qui, contrairement à toutes les autres parties civiles- propriétaires de maison transformées en usine à produire du cannabis (et il y en a des dizaines en Belgique), n’a pas reculé devant les conseils négatifs prodigués par “les gens“, dont 2 juges faisant partie de mes connaissances et chez qui j’avais été me renseigner sur les démarches à suivre pour ne pas perdre trop mon temps :
“ça ne servira à rien, tu vas perdre ton temps… les prévenus sont défendus par de bons avocats qui sont là pour diminuer leur peine éventuelle… tu ne récupèreras jamais un cent de ce que tu as dépensé pour rénover ta maison saccagée par une mafia. Et surtout, tu risques des représailles car ils connaissent ton nom et savent où tu habites ! Brrr. En plus, c’est simple pour eux, puisqu’en tant que professionnel de la gestion de réputation, ton nom est affiché partout !”
Certes, mais arrivé à l’âge d’être grand-père, on échange parfois un peu de sagesse contre une prise de risque, une forme de témérité on the edge.
Résultat : après des heures et des heures passées à écouter/observer/prendre des notes/réfléchir, j’en ressors … perplexe.
Et voilà que je vais vous partager mes impressions/réflexions les plus étonnantes.
Cette aventure fut pour moi émotionnellement intense. Même si j’ai passé des dizaines d’heures à écouter et (le plus souvent) à m’ennuyer, assis inconfortablement sur un banc en bois, j’ai pu observer certains codes propres à cette corporation et discuter avec certaines avocates compréhensives et soucieuses de me témoigner du supplément de pédagogie… dont le Tribunal est totalement dépourvu. Merci à elles. Observer pour découvrir un monde totalement inconnu pour moi avant cette épreuve cannabusiness.
En novembre 2019, soit un an environ après avoir mis ma maison en location, la traque de ces cultivateurs de cannabis a démarré pour moi un lundi matin, par un coup de fil de la police me demandant si j’étais bien le propriétaire de la maison sise n°X de la Drève P. à Uccle…à la réponse positive de laquelle mon interlocuteur m’annonça que 3 inspecteurs viendraient m’auditionner dans le cadre d’une enquête criminelle internationale de culture et trafic de stupéfiants. Dans 20 minutes nous serons chez vous ! 😲
Ont suivi cet interrogatoire, qui était logiquement destiné à dissiper le doute que je sois moi-même le cultivateur de cannabis, des mois de silence (de la part des enquêteurs) et l’injonction pour moi de n’en piper mot à quiconque. Ni votre épouse, ni vos enfants ne peuvent être mis au courant ! Sous peine de faire capoter une enquête, qui les baladera dans différents pays européens. NB: jusqu’à être bloqués à la frontière albanaise😇
Le résultat et les réflexions suite aux dizaines d’heures d’expérience vécue, vous les découvrirez dans la note suivante. Note déclamée dans cette salle d’audience n°23, le jeudi 1er février 2024, par l’auteur de ces lignes, unique partie civile/victime ayant osé se présenter. Se présenter seul, sans avocat, pour porter plainte contre une mafia (bande criminelle organisée) internationale, dont l’origine des “cerveaux/chefs de bande” à toujours été tue par les inspecteurs de police durant les nombreux mois d’enquête. Car on ne dit ni “mafia albanaise” ni “emprisonné” mais on dit “réseau criminel international” dont les membres ont été “privés de liberté“. Ne discrimine pas qui veut.
Contre tout attente, à la fin de ma déclamation (que vous allez lire plus bas), alors que le Président signalait la fin des débats du matin, j’allais recevoir les félicitations des avocats de la partie adverse. Félicitations aussi (peu?) sincères qu’inattendues, pour cette tranche d’émotion partagée par une victime. Félicitations directement suivies de la promesse (d’un des avocats des malfrats récidivistes condamnés) de tout mettre en oeuvre pour un dédommagement réel de la part des condamnés (pas si inhumains que cela, dixit un de leurs avocats…) pour les victimes/parties civiles.
Mwouais, perplexity & me.
En tout cas, à l’heure qu’il est, après condamnation et jugement en appel, près d’un an après la condamnation des 14 malfrats, je n’ai toujours pas récupéré 1 seul euro de la part des “jardiniers”/cultivateurs et trafiquants de cannabis qui ont saccagé ma maison familiale.
Cette dernière précision pour permettre au lecteur de mieux comprendre le contenu de la déclamation/note qui suit.
Monsieur le Président, Votre Honneur, Madame l’Avocate Générale, Mesdames et Messieurs les membres du tribunal,
Permettez-moi de vous exposer les circonstances douloureuses qui m’ont conduit ici aujourd’hui en tant que victime d’un saccage profond et regrettable de ma maison familiale. Durant deux décennies, j’ai élevé mes enfants avec amour dans ce foyer, investissant non seulement de l’argent mais aussi beaucoup d’énergie et d’émotion pour en faire un lieu chaleureux et accueillant.
Après que mes enfants ont eu quitté le nid, j’ai pris la décision de mettre ma maison en location, croyant qu’elle serait entre de bonnes mains. Malheureusement, un an plus tard, ma vie a pris un tournant tragique. Ma maison a été transformée en une usine illégale de production de cannabis, saccagée de fond en comble par des criminels en bande organisée après avoir été expulsés. Ou bien était-ce le fait de la Protection Civile ?
Ces deux dernières années ont été marquées par d’interminables séances au tribunal, où j’ai écouté attentivement les arguments des juges, avocats, et avocate générale. Je me tiens ici aujourd’hui sans avocat, car les coûts liés à la rénovation de ma maison s’élèvent à environ 34 000 €, et j’ai épuisé mes ressources financières.
À travers cette expérience, j’ai acquis des observations que je souhaite partager avec vous. Je ne peux m’empêcher de constater que, dans ce palais de justice, on peut être insolvable et criminel international tout en étant défendu par les meilleurs avocats du royaume. Une leçon, pour moi, sur les codes spécifiques à cette institution et la nécessité d’apprendre à naviguer dans ses méandres.
Parmi ces observations, j’ai appris la déférence envers le personnel actif ici et envers une cour qui sait entretenir le respect dû à son autorité.
Cependant, ma réflexion va au-delà de ces constatations. Comment se fait-il que des criminels étrangers, auteurs de méfaits, prétendant être insolvables, soient défendus par les meilleurs avocats, tandis que moi, une victime ayant consacré ma vie à ma famille, me retrouve, à la retraite, à quémander justice pour les frais considérables occasionnés par leurs actions?
Je m’interroge sur la différence entre le Droit et la Justice dans cette salle d’audience. J’espère que ces réflexions trouveront écho dans vos délibérations et contribueront à une compréhension plus profonde de la réalité que je vis.
Permettez-moi d’insister sur un point crucial concernant cette institution respectée du ministère de la Justice. Certes, je suis conscient que les financements peuvent être limités, peut-être même serrés, mais cela ne doit pas devenir une excuse pour transformer le traitement des affaires en une routine impénétrable.
Au cours de ces presque deux années, j’ai pu observer que, malgré les évolutions technologiques notables dans d’autres domaines, la justice semble être quelque peu figée dans des procédures qui pourraient être améliorées. En tant que personne attentive aux progrès de l’IA, je sais que l’application de certaines technologies pourrait considérablement optimiser les processus, épargnant ainsi du temps et des ressources précieuses.
Je vous encourage, Messieurs Dames de la Cour, à ne pas craindre l’intelligence artificielle. Ne laissez pas l’attente d’un ordre hiérarchique vous empêcher d’explorer des moyens d’optimiser l’organisation de la justice. La simple connaissance de l’heure et du jour où l’on peut s’exprimer dans cette salle pourrait grandement améliorer l’expérience de chacun.
Cependant, je comprends que cela relève de votre décision. Je souligne ces points non seulement en tant que critique mais également avec une déférence profonde envers cette institution. Mon intention est plus de vous rappeler que l’innovation est souvent nécessaire pour améliorer le fonctionnement des systèmes existants, que de tomber dans la provocation gratuite et stérile.
Maintenant, en ce qui concerne ma situation personnelle, vous avez décidé que les responsables devaient rembourser les travaux de rénovation nécessaires pour rendre ma maison habitable. Cependant, malgré votre décision, je me trouve encore dans l’attente d’un remboursement effectif de la part de ces individus prétendument insolvables…31 mois après leur arrestation
Je vous en prie, ne voyez pas cela comme une critique gratuite mais plutôt comme un appel à l’action. Si vous avez des moyens supplémentaires, des astuces pour concrétiser votre décision et faire en sorte que justice soit réellement rendue, je vous implore de les mettre en œuvre. Cela transformerait ma perception de vous, non pas simplement en “fonctionnaire” du ministère de la justice, mais véritablement en “justicier”.
Je partage ces mots avec un mélange de fermeté et de respect, exprimant la détresse d’une victime qui assiste à un spectacle pour lequel elle a payé cher, mais sans avoir choisi le scénario. Je vous prie de prendre en considération cette situation lors de vos délibérations.
Merci de m’avoir écouté.
Serge Dielens, CEO & CxO Edge Communication srl 🤡
NB : Pour être complet et transparent jusqu’au bout, j’ai complété ma demande au Président par ceci : “Tant pour Aptitudes scrl (ma société, co-propriétaire avec moi de la maison saccagée) que pour Serge Dielens, je demande la confirmation des peines prononcées (soit leurs années de prison et le remboursement de mes dépenses pour retaper la maison, c’est-à-dire environ 34000 €) ainsi qu’une indemnité de procédure d’appel solidaire pour les 2 condamnés, chiffrée à 1500 € (frais de déplacement, temps consacré, frais de parking à 0,8 €/quart d’heure, dommage moral, etc.).”
Sachez, pour la petite histoire, que ces derniers 1500 € (indemnité de procédure) ont été refusés par le juge…Et maintenant, en apothéose de cette double peine (saccage dû au cannabizness + justice archaïque & non efficace), j’attends toujours le suivi de ce remboursement “prioritaire” de près de 34000 € (comme qualifié et promis par certains avocats des condamnés).
Alea jacta est.
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(*) Ce majestueux édifice, visible de tous les points de vue et souvent représenté sur les cartes postales, est en cours de restauration. Après plus de 40 ans d’échafaudages, le palais de pierre de Bruxelles s’apprête à retrouver sa grandeur d’antan. Les travaux, qui ont débuté en 2024, devraient se poursuivre jusqu’en 2030. Le Palais de Justice abrite divers tribunaux, dont le Tribunal correctionnel, et est un symbole emblématique de la ville. Si vous visitez la place Poelaert, vous remarquerez peut-être les modifications d’accès en raison des travaux en cours à la façade. Certains y croient en tous cas : ce monument historique retrouvera bientôt sa splendeur d’antan, pour le plus grand plaisir des habitants et des visiteurs.
(**) Pour ces membres de l’appareil juridique, l’IA se limite encore à une connaissance très pauvre (des limites et des biais) du seul outil ChatGPT. Quels sont les réels enjeux de l’humanité face à l’intelligence artificielle? Où en sommes-nous et qu’est-ce qui nous a menés jusqu’ici? Peut-on entrevoir un futur lumineux, notamment grâce à l’apport de IA en médecine? Ou un futur sombre en regard du lot de menaces posées par l’IA?
Des milliers d’avocats vont-ils bientôt faire le pas en adoptant des outils disponibles (même si pas encore assez performants et conviviaux à leur goût) et induire une optimisation du travail et des procédures des tribunaux? Ou vont-ils déménager vers la province d’Anvers (où paraît-il la Police est bien en phase avec l’évolution des datas et de l’IA)? Ou bien vont-ils continuer à prendre des photos des écrans d’ordinateurs dans lequel un CD-Rom a été glissé pour qu’ils puissent accéder à certains dossiers (mais attention, uniquement dans une pièce du sous-sol du Palais de Justice !) ?
NB: photos d’écran qu’ils réalisent page par page …avec leur smartphone personnel !
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Pour faciliter davantage l’utilisation de ChatGPT, vous pouvez également voir cette video (ChatGPT expliqué en 10 minutes chrono) et/ou explorer divers outils gratuits.
Certains recommandés incluent Perplexity AI pour la recherche, Microsoft Designer comme alternative gratuite à Canva, Leonardo AI pour la génération d’images, ChatDOC pour l’analyse de documents PDF, et GPT4All comme projet open-source prometteur.
Ces outils peuvent être des ressources précieuses pour améliorer l’efficacité du travail juridique en tirant parti de l’IA. Et si vous n’avez vraiment pas le temps de vous informer au sujet de l’IA, essayez ordalie.ai (inscrivez-vous gratuitement et testez). Vous ne devriez pas être déçu.e !
👍 Pour plus d’infos, Serge Dielens se tient prêt à répondre à votre question/demande de consultance => serge@edgecommunication ou +32 475 31 82 49 👉
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Quels sont les outils d’IA que les avocats francophones du monde entier pourraient utiliser pour faciliter et améliorer leur travail et rendre la lecture de milliers de pages de dossiers moins time consuming?
Avec l’aide de ChatGPT, voici des éléments de réponse :
Les avocats francophones du monde entier peuvent bénéficier de plusieurs outils d’IA pour améliorer leur réputation, ou pour faciliter et améliorer leur travail, rendant la lecture de milliers de pages de dossiers moins chronophage. En plus de l’incontournable (mais très anglophone) AIlawyer.pro, voici quelques exemples d’outils et de technologies qui pourraient être utiles dans le domaine juridique :
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